Annexes

Cet article fait parti de la série Le désinteressement au référendum. Article 7 sur 8.

Tableau 1

Participation moyenne dans différents pays dont la France, l’Italie et la Suisse, lors des scrutins référendaires et législatifs entre 1945 et 1993. En Belgique, la loi rend la participation au vote obligatoire.

Nation Election parlementaire (%) Scrutin référendaire (%) Différence (%)
Autriche 93 64 -29
Belgique 92 92 0
Danemark 86 74 -12
Irlande 73 58 -15
Royaume-Uni 77 65 -12
France 77 72 -5
Italie 90 74 -16
Suisse 61 45 -16

Tableau 2 : Italie. Participation aux référendums

Date % de participation Remarque
Mai 1974 87,7
Juin 1978 81,2
Mai 1981 79,4
Juin 1985 77,9
Novembre 1987 65,1
Juin 1989 80,7 Référendum consultatif
Juin 1990 43,0 Quorum 50 % non atteint
Juin 1991 62,2
Avril 1993 77,0
Juin 1995 57,0
Juin 1997 30,0 Quorum 50 % non atteint
Avril 1999 49,0 Quorum 50 % non atteint
Mai 2000 < 30,0 Quorum 50 % non atteint
Octobre 2001 34,2 Référendum constitutionnel

Figure 1 : Évolution de l’abstention aux référendums dans la France d’après-guerre

Abstention

Figure 2 : Le record des abstentions en France

Figure 2 - Abstention

A 69,68 %, le taux d’abstention à ce référendum est un record historique en France. Il faut sans aucun doute inclure dans le phénomène de désaffection les 16,18 % des votants (soit 5 % des inscrits) qui ont choisi un vote blanc ou nul.

L’abstention se marque géographiquement par une distribution relativement homogène : un très grand nombre de départements reste autour de la moyenne. Se distinguent classiquement par leur participation un peu plus forte, les régions rurales du sud-ouest du Massif Central. A l’opposé se distinguent par leur faible participation le pourtour méditerranéen, le Lyonnais (au sens très large), le nord des Alpes, le Nord-Est.

Navigation dans les chapitres<< Perspectives : vers des régimes de démocratie directe pure ?Bibliographie et références >>

Laisser un commentaire